Le World Design Organization (WDO) définit le design industriel comme étant “[…] une pratique professionnelle qui utilise un processus stratégique visant la résolution de problèmes permettant de stimuler l’innovation, développer la réussite des entreprises et l’amélioration de la qualité de vie par l’entremise de produits, systèmes, expériences et services innovants.
Le design industriel établit la connexion entre les solutions existantes et les innovations possibles. C’est une profession transdisciplinaire qui tire profit de la créativité pour résoudre des problématiques et co-créer des solutions permettant d’améliorer un produit, un système, un service une expérience, voire une entreprise elle-même. Par sa nature, le design industriel propose une vision plus optimiste d’envisager l’avenir en transformant les problèmes en opportunités. Il fait le lien entre l’innovation, la technologie, la recherche, les entreprises et les utilisateurs afin de créer une proposition de valeur et procurer un avantage concurrentiel tant d’un point de vue économique, social ou environnemental.
Les designers industriels placent l’humain au centre de leur processus créatif. Par leur approche empathique, ils acquièrent une compréhension approfondie des besoins des utilisateurs et appliquent une démarche pragmatique de résolution de problèmes centrée sur l’utilisateur pour concevoir des produits, des systèmes, des services ou des expériences. Les designers sont partie prenante du processus d’innovation. Ils sont partie prenante dans le processus d’innovation et occupent une position unique leur permettant de mettre en commun les diverses disciplines professionnelles et les différents intérêts commerciaux. Ils valorisent l’impact économique, social et environnemental de leur travail ainsi que leur contribution à co-créer une meilleure qualité de vie.
Qu’est-ce que le design industriel?
Par définition, le design industriel est la discipline qui vise la création d’objets à la fois fonctionnels et esthétiques en combinant les éléments artistiques, scientifiques, technologiques, ergonomique, environnemental, de marketing, de production et de gestion (rentabilité). En d’autres termes, c’est l’art du compromis industriel.1

1Inspiré d’un texte de Claude Lafleur, Le Devoir, 10 février 2005